Comment traiter les problèmes sexuels liés à la prostate ?
Les traitements des troubles sexuels et les douleurs de la prostate doivent être adaptés en fonction des besoins et des causes.
Le traitement dépend des besoins du sujet, des troubles sexuels et de son origine.
Dans le cas de troubles sexuels et / ou de maladies, problemes de la prostate, l’urologue aura une position particulière.
En tant qu’expert du système génito-urinaire humain de ses pathologies, il occupe une position très naturelle dans le diagnostic et le traitement des pathologies :
- prostatite aiguë
- douleurs pelviennes chroniques
- prostatite ou inflammation
- vésicules séminales
- infections urinaires
- uriner miction (troubles urinaires)
- difficulté à uriner
- inflammation de la prostate
- adénome de la prostate
De plus, en tant que «gynécologue», l’urologue est le spécialiste de référence dans les cas de rapports sexuels particuliers, s’ils sont pour la plupart organiques.
Dans le cas de troubles à prédominance psychologique, ce pourraient être des sexologues (pour les maladies sexuellement transmissibles) ou psychologues.
N’hésitez pas à consulter votre médecin ou spécialiste.
A LIRE : Quels sont les troubles sexuels liés à la prostate ?
Les troubles de l’éjaculation
Sauf que l’éjaculation rétrograde d’origine médicamenteuse pour l’ hypertrophie bénigne de la prostate est souvent difficile à traiter.
Éjaculation douloureuse : ce trouble est toujours secondaire à une prostatite chronique.
L’éjaculation douloureuse peut être améliorée avec des mesures d’hygiène et d’alimentation si nécessaire, un traitement avec des anti-inflammatoires et des analgésiques.
Son traitement favorise la poursuite de l’activité sexuelle.
L’anéjaculation, c’est-à-dire que le patient n’éjacule plus, mais est toujours capable de ressentir l’orgasme. La réalisation d’une prostatectomie totale pour cancer est toujours suivie d’une anéjaculation. Cela peut également être d’origine médicamenteuse.
L’éjaculation rétrograde est le résultat d’un traitement médicamenteux ou chirurgical de l’HBP et dans ce cas, elle est très difficile à traiter.
En cas d’infertilité, l’éjaculation rétrograde doit être examinée dans un centre spécialisé.
La meilleure façon de préserver la fertilité des hommes est la prévention et comprend des conseils, avant l’intervention sur la prostate, sur la conservation du sperme dans la banque de sperme.
Il est également possible de prélever du sperme dans l’urine suivi d’une insémination. Cependant, leur fécondation a pu être altéré; Leur passage dans les urines peut avoir affecté ces spermatozoïdes.
Les troubles du désir
Outre l’origine résultant du traitement hormonal du cancer de prostate, leur genèse est fréquemment psychologique, les facteurs de risque (dépression, fatigue, douleurs …) ou lié à des problèmes de couple. L’absence d’anomalies hormonales doit tout de même être vérifiée.
Cela arrive souvent au hommes de plus de 50 ans qui ont un volume de prostate qui augmente avec les années.
Toute baisse de la libido nécessite un dosage de la testostérone pour éradiquer une andropause observée chez 10 à 15% des hommes après 50 ans. Les sécrétions réduites sous l’influence de plusieurs médicaments, la dépression, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le sommeil et l’inactivité sexuelle sont souvent associées aux traitements contre le cancer ainsi qu’aux maladies chroniques.
Les troubles de l’orgasme
Encore une fois, ils sont généralement d’origine psychologique, sauf que la prostatectomie radicale (traitement de la prostatite) peut corriger mais pas supprimer l’orgasme.
La douleur lors de l’éjaculation peut diminuer, voire faire disparaître le plaisir.
L’absence totale d’orgasme n’est pas directement due aux maladies de la prostate elles-mêmes et pratiquement jamais à leur traitement.
Le traiter est difficile et nécessite le recours à une psychothérapie ou à une thérapie sexuelle spécifique.
A LIRE : Tout savoir sur le dépistage du cancer de la prostate
Les troubles de l’érection
C’est l’un des troubles les plus connus et donc l’un des mieux traités. Les médicaments oraux sont les plus efficaces des traitements mais aussi les plus couteux. Les inhibiteurs de la phosphodiestérase sont les médicaments les plus prisés car leur efficacité est maximale. En cas d’intolérance ou de contre-indications, d’autres médicaments seront prescrits. En cas d’échec par administration orale, la méthode de traitement par injection tout est indiquée en deuxième intention.
En cas d’échec répété des traitements médicamenteux, les possibilités sont mécaniques avec l’utilisation d’un système de pompe ou d’un implant de prothèse du pénis en silicone. Indépendamment de la cause et de la gravité du trouble, la prothèse est toujours une solution envisageable.
Dans le cas de la maladie de la prostate, l’efficacité des médicaments oraux dépend fortement du mécanisme de la dysfonction érectile.
En conséquence, les patients qui ont subi une prostatectomie radicale, ainsi que ceux atteints de diabète, sont ceux qui « répondent mal aux traitements oraux ».
En fait, tout dépend de la préservation ou non des nerfs.
Par conséquent, la proportion de patients capables d’avoir des rapports sexuels augmentait de 15% si le nerf érectile n’était pas conservé à 50%, puis à 72% avec les résultats maintenus pendant 3 ans.
Dans tous les cas, la prise en charge doit être globale et combinée :
- L’ajustement des différents facteurs contributifs : thérapie urinaire dans l’HBP, ajustement du traitement en cas de procédure ‘à risque’
- La psychothérapie de soutien comprend les informations sur la sexualité, ses troubles et leurs thérapies.
- Une prescription est adaptée à chaque cas en mettant l’accent sur l’administration des médicaments, et en assurant un suivi.